samedi 23 février 2019

Slash @ Zénith 22 Fév 2019

Slash @ Zénith 22 Fév 2019
SLASH fait toujours recette en France et c'est devant un Zénith bourré que le sieur va nous faire la démonstration de tout son talent à la guitare. Il faudra cependant patienter le temps de voir le groupe de Franck Bello ( Anthrax) et Dave Ellefson ( Megadeth) Attitudes + Attitude en première partie. Pas que le groupe soit mauvais , ni même bon d'ailleurs, leur "classic-rock" est juste complètement insipide.

Queen ( c'est à la mode en ce moment) se fait entendre dans les travées du zénith et Slash et ses Conspirators débarquent sur scène sous les acclamations d'un public dévoué, ce qui était loin d'être gagné lorsque celui-ci a quitté les Guns. A l'époque du Snakepit, dont les albums sont pourtant somptueux, Slash ne remplissait que l'Elysée Montmartre.
Première remarque: le son n'est pas excessivement fort et d'une pureté incroyable, les deux guitares se détachent bien et la voix de Myles Kennedy juché sur sa petite estrade est claire comme de l'eau de roche.
Ce soir, et c'est la même chose sur toute la tournée, oublié le Snakepit, oublié le Velvet Revolver et oublié... on y reviendra plus tard. La setlist n'est construite qu'autour des albums solo du guitariste et nous en sommes les premiers désolés.
Todd Kerns le bassiste aide un peu Myles en doublant les voix de temps et temps, un Myles qui s’éclipse sur deux titres, Todd se chargeant du chant.
Les démonstrations de guitares ne sont pas oubliées dont un solo, un peu longuet d'une dizaine de minutes. Malgré une petite grippe qui le touche Slash semble dans une forme olympique, n'hésitant pas à parcourir la scène de long en large alors que le chanteur reste étonnement statique et peu communicatif entre les morceaux.
Il faut attendre près de 90 min pour avoir droit - le seul de la soirée- à un titre  des Guns (" Nightrain"), remarquablement interprété par un Myles qui n'essaye plus d'imité Axl. Le titre gagne en puissance.
Un très bon concert dans l'ensemble avec un chanteur un peu en retrait mais une petite déception cependant, peut être le fait à une setlist qui ne nous convient pas trop. 
Ou peut être le fait que même avec un pass "Aftershow" on ne puisse rencontrer Slash, la dizaine de personne présente étant cantonnée dans un couloir du zénith ( même pas dans les loges) sur ordre de la sécurité de Slash. Heureusement Todd et le batteur sont venus nous faire un petit coucou.











Setlist ( SLASHFRANCE)
[clickez sur les liens ci-dessous pour des vidéos]
(Intro: Halloween - Ray's Goodbye)
Call Of The Wild

Halo
Standing In The Sun
Ghost

Back From Cali
My Antidote
Serve You Right
Boulevard Of Broken Hearts
Shadow Life

We're All Gonna Die (Todd Kerns on vocals)
Dr Alibi (Todd Kerns on vocals)
Lost Inside The Girl

Wicked Stone
Mind Your Manners
Driving Rain
By The Sword

Nightrain
Starlight
You're A Lie
World On Fire

Avalon
Anastasia



archives:
 SLASH @ Zénith, Paris Nov 12 2014
 SLASH ( second show) @ Zénith , Paris, Nov 13 2014
 SLASH  @ Zénith, Paris Oct 20 2012

Guns N Roses @ Stade de France, ,Paris, 07 Juillet 2017 + Biffy Clyro + Tyler Bryant & the Shakedown
 Guns N Roses Part 2 @ Stade de France, ,Paris, 07 Juillet 2017
 Guns N Roses Part 1 @ Goffertpark Nijmegen, 12 Juillet 2017
+ Angus Young
 Guns N Roses Part 2 @ Goffertpark Nijmegen, 12 Juillet 2017

dimanche 10 février 2019

Jane Birkin @ Casino d' Enghien les Bains, 10 Février 2019

Jane Birkin @ Casino d' Enghien les Bains, 10 Février 2019
Après avoir terminé l'année 2108 avec un concert de Jane Birkin au Comédia fin décembre, nous commençons (presque) l'année 2019 avec Jane. Le Tribute Bowie est passé par là.
On ne change pas une équipe qui gagne: autant de musiciens sur scène, vraisemblablement la même setlist et un concert toujours aussi captivant.
Cette version symphonique des titres de Serge Gainsbourg rendant plus que justice au génie compositeur et à sa belle interprète. 
Des arrangements subtils qui magnifient les compositions avec une Jane qui semble toujours aussi fragile mais dont la voix ne flanche pas.
Encore un excellent concert.





setlist: ( à confirmer)
Ces Petits Riens, Lost Song, Baby Alone in Babylone, Physique et sans issue, Ballade de Johnny Jane, L'aquoiboniste, Valse de Melody, Fuir Le Bonheur, Requiem Pour un Con, Une Chose Entre Autres, Amours des feintes, Exercice en forme de z, Manon, La Chanson De Prévert, Les Dessous Chics, Pull Marine, La Gadoue, Jane B., L'Anamour, Encore:
Instrumental Medley, La Javanaise


archives:
 Jane Birkin @ Comédia, Paris, 17 Déc 2018
 Jane Birkin, Louis Bertignac, Mathieu Saïkaly, Dani Terreur @ Bel Air bar , Foule Sentimentale, France Inter, 14 Déc 2018
Jane Birkin @ Librairie ICI , 10 Nov 2018
Jane Birkin @ Trianon pour Alcaline, Paris, 09 Septembre 2017 21h
 Jane Birkin @ Fnac Ternes, Paris, 24 Mars 2017

Jane Birkin @ Trianon pour Alcaline, Paris, 09 Septembre 2017 21h

mercredi 23 janvier 2019

Avant première "Life in 12 Bars" @ MK2 Bibliothèque, Paris, 22 jan 2019

Avant première "Life in 12 Bars" Eric Clapton @ MK2 Bibliothèque, Paris,  22 jan 2019
 Avant-première du documentaire retraçant la vie d' Eric Clapton au cinéma Mk2 Bibliothèque.
Les distributeurs semblent gagnés par la folie Rock après le succès en France ( et dans le monde ) du biopic sur QUEEN qui a fait 4 millions d'entrées dans notre beau pays réputé pour être un véritable quart monde en matière de Rock. Il y a quelques années ce doc serait sorti directement en dvd maintenant il a les honneurs du grand écran.
Espérons que ce retour en grâce du rock va durer.

Les choses sont bien faites puisque la soirée débute avec un très bon groupe de reprise de Slowhand, les County Jels qui vont nous jouer 5-6 titres. Le temps de changer le plateau on a droit à une petite discussion sur le film avec Alain Gouvrion auteur d'un livre sur Clapton.

On ne va vous faire languir plus longtemps...le documentaire est très bien fait et contient des images et films d'archives absolument sidérantes jamais vues auparavant, des documents personnels en famille ou pendant les enregistrements de ses albums. De ce coté là c’est réussi.
Un film axé autour des souffrances du guitariste qui l'ont conduit à jouer le blues : L'abandon par sa mère lorsqu’il était enfant, sa dépendance à l'alcool et aux drogues et son rapport compliqué avec les femmes sans oublier la mort de son fils. Avec au passage une petite pique à Muddy Waters qui dans un interview déclame que les petits blancs ne pourront jamais jouer le Blues comme les noirs parce qu'ils n'ont pas assez soufferts, dont acte. Le film n'oublie pas l'influence déterminante du guitariste Anglais sur la résurgence des Bluesmen américain à la fin des années 60, eux qui allaient passer à la trappe de l'histoire américaine.
Musicalement, seule la première partie de sa carrière est clairement documentée, ce qui montre malheureusement que c'est effectivement la seule qui vaille être évoquée. De 1965 avec les Yardbirds en passant par John Mayall, Cream, Blind Faith et Derek & the Dominos en 1970-71. Après c'est -brouillard et dépendances- jusqu'au retour en grâce avec le titre "Tears in Heaven" malheureusement composé suite au décès tragique de son fils. Le film se termine par sa nouvelle vie de famille, cette fois-ci heureuse.
Le documentaire n'est cependant pas exempt de tout reproche: on essaye de nous faire pleurer sur ses peines de cœur ( avec Pattie) alors que le "pauvre" ne sort qu'avec des mannequins ou des actrices. Nous trouvons aussi que le traumatisme lié à son abandon par sa mère et qui est évoqué plusieurs fois au cours du documentaire l'est un peu trop longuement alors qu'il a vécu au sein d'un foyer aimant par ses grands-parents. On aurait préféré un peu plus de musique et un peu moins de vie personnelle même si celle-ci explique en partie sa carrière et ses choix artistiques.
En résumé un très bon documentaire dans l'ensemble, ne serait-ce par la rareté des documents présents et jamais vus avant. Les images où on le voit s'enfiler de la poudre dans le nez avec la pointe d'un couteau sont sidérantes, on n'avait jamais vu de telles images même pour un Keith Richards au summum de la défonce.

mardi 22 janvier 2019

Dédicace Uriah Heep @ Gibert Joseph, Paris, 22 Jan 2019

Dédicace Uriah Heep @ Gibert Joseph, Paris, 22 Jan 2019
 Uriah Heep @ Cigale, Paris 22 Jan 2019

 Peu avant leur concert à La Cigale, les vétérans de Uriah Heep donne une séance de dédicace au célèbre magasin Gibert Joseph du Boulevard St Michel.
Ambiance très bon enfant avec des fans de la vieille école et un groupe extrêmement détendu et rigolard, certains musiciens poussant même la chansonnette sur la musique de leur dernier disque qui passe en magasin.
Petite affaire pliée en 45 minutes, comme vous pouvez le voir sur les photos le sourire était sur toutes les lèvres des participants.



Archives:
Uriah Heep / Blue Oyster Cult @ Olympia, Paris Sept 6th 2009

jeudi 17 janvier 2019

Projection Aretha Franklin "Amazing Grace" @ Club de l'Etoile, Paris, 16 Jan 2018

Projection Aretha Franklin "Amazing Grace" @ Club de l'Etoile, Paris, 16 Jan 2018
with Joe Boyd. 17h

Projection privée du film "Amazing Grace " filmé dans une église de Los Angeles en 1972 . Aretha Franklin revient à ses premiers amours: Le Gospel pour deux concerts filmés par Sydney Pollack qui, pour des raisons techniques des plus stupides ( le réalisateur oubliant le Clap ce qui rendit le film quasi impossible à synchroniser ) dormait dans les armoires de la Warner.
Les bandes audio sont devenus un album Live "Amazing Grace" le plus grand succès commercial d'Aretha avec plus de 2 millions de disques vendus.
 La sortie de ce film est donc un événement, les concerts étant depuis longtemps mythiques.
Il n'y a pas à dire: on se régale, Aretha est au top de sa forme tant physique que vocale. Et ce ne sont pas Mick Jagger et Charlie watts présents dans l'église pour le second concert qui vous diront le contraire.
Présentation effectuée par Joe Boyd, célèbre producteur: le premier 45t du Floyd c'est lui. Ainsi que certains disques de Nick Drake dont le somptueux "Five leaves left". Amen.
Pour un historique des péripéties de la sortie de ce doc c'est ici