mercredi 23 janvier 2019

Avant première "Life in 12 Bars" @ MK2 Bibliothèque, Paris, 22 jan 2019

Avant première "Life in 12 Bars" Eric Clapton @ MK2 Bibliothèque, Paris,  22 jan 2019
 Avant-première du documentaire retraçant la vie d' Eric Clapton au cinéma Mk2 Bibliothèque.
Les distributeurs semblent gagnés par la folie Rock après le succès en France ( et dans le monde ) du biopic sur QUEEN qui a fait 4 millions d'entrées dans notre beau pays réputé pour être un véritable quart monde en matière de Rock. Il y a quelques années ce doc serait sorti directement en dvd maintenant il a les honneurs du grand écran.
Espérons que ce retour en grâce du rock va durer.

Les choses sont bien faites puisque la soirée débute avec un très bon groupe de reprise de Slowhand, les County Jels qui vont nous jouer 5-6 titres. Le temps de changer le plateau on a droit à une petite discussion sur le film avec Alain Gouvrion auteur d'un livre sur Clapton.

On ne va vous faire languir plus longtemps...le documentaire est très bien fait et contient des images et films d'archives absolument sidérantes jamais vues auparavant, des documents personnels en famille ou pendant les enregistrements de ses albums. De ce coté là c’est réussi.
Un film axé autour des souffrances du guitariste qui l'ont conduit à jouer le blues : L'abandon par sa mère lorsqu’il était enfant, sa dépendance à l'alcool et aux drogues et son rapport compliqué avec les femmes sans oublier la mort de son fils. Avec au passage une petite pique à Muddy Waters qui dans un interview déclame que les petits blancs ne pourront jamais jouer le Blues comme les noirs parce qu'ils n'ont pas assez soufferts, dont acte. Le film n'oublie pas l'influence déterminante du guitariste Anglais sur la résurgence des Bluesmen américain à la fin des années 60, eux qui allaient passer à la trappe de l'histoire américaine.
Musicalement, seule la première partie de sa carrière est clairement documentée, ce qui montre malheureusement que c'est effectivement la seule qui vaille être évoquée. De 1965 avec les Yardbirds en passant par John Mayall, Cream, Blind Faith et Derek & the Dominos en 1970-71. Après c'est -brouillard et dépendances- jusqu'au retour en grâce avec le titre "Tears in Heaven" malheureusement composé suite au décès tragique de son fils. Le film se termine par sa nouvelle vie de famille, cette fois-ci heureuse.
Le documentaire n'est cependant pas exempt de tout reproche: on essaye de nous faire pleurer sur ses peines de cœur ( avec Pattie) alors que le "pauvre" ne sort qu'avec des mannequins ou des actrices. Nous trouvons aussi que le traumatisme lié à son abandon par sa mère et qui est évoqué plusieurs fois au cours du documentaire l'est un peu trop longuement alors qu'il a vécu au sein d'un foyer aimant par ses grands-parents. On aurait préféré un peu plus de musique et un peu moins de vie personnelle même si celle-ci explique en partie sa carrière et ses choix artistiques.
En résumé un très bon documentaire dans l'ensemble, ne serait-ce par la rareté des documents présents et jamais vus avant. Les images où on le voit s'enfiler de la poudre dans le nez avec la pointe d'un couteau sont sidérantes, on n'avait jamais vu de telles images même pour un Keith Richards au summum de la défonce.

mardi 22 janvier 2019

Dédicace Uriah Heep @ Gibert Joseph, Paris, 22 Jan 2019

Dédicace Uriah Heep @ Gibert Joseph, Paris, 22 Jan 2019
 Uriah Heep @ Cigale, Paris 22 Jan 2019

 Peu avant leur concert à La Cigale, les vétérans de Uriah Heep donne une séance de dédicace au célèbre magasin Gibert Joseph du Boulevard St Michel.
Ambiance très bon enfant avec des fans de la vieille école et un groupe extrêmement détendu et rigolard, certains musiciens poussant même la chansonnette sur la musique de leur dernier disque qui passe en magasin.
Petite affaire pliée en 45 minutes, comme vous pouvez le voir sur les photos le sourire était sur toutes les lèvres des participants.



Archives:
Uriah Heep / Blue Oyster Cult @ Olympia, Paris Sept 6th 2009

jeudi 17 janvier 2019

Projection Aretha Franklin "Amazing Grace" @ Club de l'Etoile, Paris, 16 Jan 2018

Projection Aretha Franklin "Amazing Grace" @ Club de l'Etoile, Paris, 16 Jan 2018
with Joe Boyd. 17h

Projection privée du film "Amazing Grace " filmé dans une église de Los Angeles en 1972 . Aretha Franklin revient à ses premiers amours: Le Gospel pour deux concerts filmés par Sydney Pollack qui, pour des raisons techniques des plus stupides ( le réalisateur oubliant le Clap ce qui rendit le film quasi impossible à synchroniser ) dormait dans les armoires de la Warner.
Les bandes audio sont devenus un album Live "Amazing Grace" le plus grand succès commercial d'Aretha avec plus de 2 millions de disques vendus.
 La sortie de ce film est donc un événement, les concerts étant depuis longtemps mythiques.
Il n'y a pas à dire: on se régale, Aretha est au top de sa forme tant physique que vocale. Et ce ne sont pas Mick Jagger et Charlie watts présents dans l'église pour le second concert qui vous diront le contraire.
Présentation effectuée par Joe Boyd, célèbre producteur: le premier 45t du Floyd c'est lui. Ainsi que certains disques de Nick Drake dont le somptueux "Five leaves left". Amen.
Pour un historique des péripéties de la sortie de ce doc c'est ici



A Bowie Celebration @ Olympia, Paris, 16 Jan 2019

A Bowie Celebration @ Olympia, Paris,  16 Jan 2019 

Premier concert de l'année 2019 pour ROCKERPARIS. David Bowie fait toujours recette puisque l'Olympia est blindée.

Mike Garson, en maître de cérémonie, monte en premier sur la scène du Boulevard des Italiens. Le concert débute tout doucement par le titre qui d'habitude ouvrait le premier rappel des concerts du patron sur les dernières tournées: "Bring me the Disco king" qu'il interprète en solo avant d'être rejoint par le reste de la troupe pour une version bien rock du "Rebel Rebel" et c'est parti pour près de deux heures de concert.
Le groupe a un peu évolué depuis le concert de l'année dernière: Gerry Léonard a été rejoint par Earl Slick et Mark Plati aux guitares, Carmine Rojas n'a pas bougé tout comme le seul chanteur rescapé Joe Sumner qui est désormais accompagné de Bernard Fowler ( choriste des Stones) et Corey Glover du Living Colour.
Angelo Moore qui avait amené un peu de folie au concert trop pépère donné à la Salle Pleyel a été viré, Monsieur prenait un peu trop la vedette.
Les tubes s’enchaînent pendant la première partie du show, les deux chanteurs principaux ( Bernard et Corey) s'en sortent haut la main même s'ils ont les yeux un peu trop rivé sur leur texte à notre goût, ils auraient pu faire un petit effort pour apprendre les paroles. Moins de 25 titres à se partager à trois, avec Joe Sumner ( toujours aussi insipide) ce n'est quand même pas la mer à boire. Enfin passons...
 Musicalement il n' y a rien à dire ça tourne et les titres s’enchaînent...
La première invitée de la soirée est Carmen Maria Vega ("Starman" et "This is not America") juste avant que l'on explore des titres un peu plus obscures du catalogue Bowie: "Win", "Quicksand", "Sweet Thing" les fans sont aux anges, il y a vraiment peu de chances qu'ils aient déjà entendu ces titres sur scène.
Catherine Ringer des Rita Mitsuko nous interprète "Five years" qu’elle demandera à recommencer s'étant un peu prise les pieds dans le tapis, le public ne lui en tiendra pas rigueur.
Un public d'ailleurs complètement amorphe pendant tout le concert, impossible de les faire se lever même pour un titre bien rock comme "Sufragette City" ( chanté par Catherine Ringer), un comble. Le groupe laissera vite tomber lorsqu'il essayera, sans succès, de faire chanter tous ces vieux croûtons sur " All the young dudes" !!!
Gerry Leonard en solo inaugure le rappel avec une très belle version du "Andy Warhol" avant d'être rejoint par tout le casting pour "life on mars" et "Heroes" sur laquelle le public daigne enfin se lever: un miracle.
Une belle soirée
Le Boss: Mike Garson
Earl Slick & Mark Plati à la guitare
Corey Glover ( vocals) + Carmine Rojas ( bass) and Guest Carmen Maria Vega
Gerry Leonard à la guitare
Catherine Ringer des Rita Mitsuko pour deux titres dont "Five years"


Bernard Fowler choriste des Stones mais cette fois-ci en lead



 Setlist & Merchandising