Un club qui affiche complet pour un concert toujours aussi somptueux des SHEEPDOGS.

Les Sheepdogs malgré le peu d’intérêt des Français, n'oublie pas de jouer à Paris. Pour notre plus grand bonheur et le leur, la petite salle située à Bastille fait le plein, plus un seul billet de libre.

La première partie est assurée par des compatriotes de la tête d'affiche: The Commoners, un quintet de Rock sudiste de grande qualité. La soirée débute donc sous les meilleurs auspices.
Difficile d'aller se chercher un verre au bar pendant l'entracte tellement la salle est bondée.
Puis vers 21h c'est au tour des SHEEPDOGS de faire leur entrée sur la petite scène sous les vivats d'un public de connaisseurs. On garde d'excellents souvenirs de cette salle dans laquelle nous n'avons mis les pieds que très rarement. Les DOORS reformés y avaient donné leur premier concert à Paris avant d'investir le Zénith le lendemain.
Les canadiens viennent de sortir un EP 5 titres "Paradise Alone" dont ils en joueront trois. Setlist (voir plus bas) assez équilibrée qui les verra jouer 2-3 titres de chacun de leur disque. Sur scène ça joue comme jamais, un rock d'influences sudiste aux petits oignons. Leur nouveau guitariste, déjà présent lors de leur dernière venue dans la capitale en première partie de Larkin Poe à l'Olympia possède peut être un jeu un peu moins subtile que son prédécesseur mais ce que l'on perd en subtilité on le gagne en puissance.
Les titres s’enchaînent sans temps mort dans une ambiance assez chaude, le clavier s'empare d'une guitare sur les derniers titres, ce qui donne des duels à trois guitares avant de nous sortir son "Keytar" (un clavier que l'on tient comme une guitare) du meilleur effet.
Après un peu plus de 90 minutes le groupe quitte la scène, c'est le rappel de rigueur pour revenir nous interpréter deux derniers titres ("roughrider 89" et "feeling good") afin de mettre à genoux les derniers récalcitrants, s'il y en avait encore.
Superbe concert.