GRAHAM NASH enchante un Casino de Paris recueilli.

Après un nouvel album ("Now") de bonne facture Graham Nash tourne en solo, il a perdu son "ami" Crosby il n'y a pas longtemps.
Le Casino de Paris bien que n'affichant pas -Complet- est plus que correctement garni.

Il ne fallait pas arriver en retard ce soir...

Graham monte sur scène à 19h40 et attaque directement avec "Wasted on the Way" un de mes titres préférés du CSN. Accompagné de son fidèle Shane Fontayne à la guitare et de Todd Caldwell aux claviers, les deux aident aussi pour le chœurs. Première constatation: la voix n'a pas bougée d'un iota. Aucune différence entre les enregistrements des années 70 et maintenant et contrairement à certains, il chante vraiment, pas de bandes pré-enregistrées. Pour cette tournée, peu de titres du nouvel album (seulement deux: "A better Life" et "Buddy's back) le dernier étant un hommage à Buddy Holly dont il reprendra un titre lors du rappel et un seul de l'album précédent. Le reste de la setlist consiste en une suite ininterrompue de titres intemporels de sa carrière avec ou sans le CSN ( voire la liste complete plus bas) ainsi que quelques reprises de ses amis musiciens: Joni Mitchell, dont il salut le retour; David Crosby, à qui il pense tous les jours; ou Stephen Stills. On a aussi droit à une superbe reprise du "A day in a life" des Beatles.
Tous les titres sont joués dans des versions épurées et minimalistes de toute beauté. Graham n'hésite pas à nous raconter quelques petites anecdotes: Le dealer chez qui il logeait à Hawaii, qui parie 300 dollars qu'il ne peut pas composer un titre en moins de deux heures, juste avant de prendre son avion pour retrouver Stills & Crosby en studio ( "Just a song before I Go")...

A noter: un éclairage digne de ce nom, simple et puissant.
Un concert divisé en deux partie avec un entracte qui se termine bien trop tôt. Il aurait pu interpréter tellement d'autres titres.
Concert magnifique.

Et chose suffisamment rare pour être précisé: un merchandising abordable avec entre autres, des cds dédicacés à 20 euros tout comme les vinyles à 30 euros.