Le concert de Paris Bercy est la première date Européenne du groupe après le report des 3 premiers concerts de la Tournée dont Toulouse et Lille suite à une blessure aux doigt de Matthias Jabs.
JJ Wilde assure la première partie avec du bon rock, la chanteuse en plus d'être charmante a une sacrée voie.
Fébrilité du public avant le concert, dans un Bercy très bien rempli même s'il n'affiche pas -Complet-
Bonne entrée en matière avec un titre assez récent "Going out with a Bang" avant de basculer immédiatement vers les classiques de groupe "Make it real" "The zoo" "Coast to Coast" (ici en vidéo) avant deux nouveautés "Seventh Sun" "Peace maker". " Bad boys going wild" clôture la partie rock de la première partie du concert avant les ballades.
Le lightshow est terrible avec de magnifiques animations sur l'écran géant. Mikkey Dee est sur une plateforme typiquement Scorpionesque avec escalier et lumières intégrées. On sent quand même un peu le poids des années, les musiciens ne sont pas excessivement mobiles comme à la grande époque. Klaus Meine est scotché à son micro et se concentre sur sa voix, toujours aussi limpide avec quelques petites incursions régulières sur l'avant-scène , tout comme pour Rudolf Schenker. Comme pour Axl Rose avec Guns , le show est découpé de façon à lui permettre de reposer sa voix tous les 4-5 titres. La partie un peu plus calme commencent par un titre réservé pour le marché français "The language of my heart" et les indispensables "Send me an angel" " Wind of Change".
Retour au Rock avec "Rock believer", "Tease me Me Please me", le très dispensable solo de batterie bien qu'il comporte de superbes projections en fond de scène. "Blackout" "Big City Nights" cloturent le set avant le rappel.
"Still loving you" permet au public de donner de la voix avant le "Rock you like a Hurricane" finale.
Un superbe concert, un groupe en bonne forme malgré quelques petites approximations dans les soli de Rudolf, un public bien chaud.
Très bon retour des SCORPIONS après cette pandémie qui semble bien oubliée.
"Blackout"
"Coast to Coast"
ARCHIVES:
Scorpions + Popa Chubby @ Guitare en Scène, St Julien en Genevois, 19 Juillet 2017
Axl Bauer sort son 7e album "Radio Londres" en hommage à son père Franck Bauer résistant de la France libre et speaker sur la vraie Radio Londres pendant la guerre. Un album sur le thème de la résistance et qui fait l’unanimité dans la presse. Petit showcase au premier étage de la Fnac du Cour St Emilion. Seul à la guitare acoustique, Axel a joué quelques nouvelles compositions (4) dont "C'est malin" composée au piano mais jouée ici à la guitare et qui ressort du lot. « Est-ce ainsi que les hommes vivent » d’Aragon et Léo Ferré également sur le nouvel album et quelques plus vieux titres "A force de voir", « À ma place » et bien sur "Cargo" dans une version rallongée de près de 7 minutes. Axel s'est un peu lâché et nous avons eu droit à de beaux soli, ce qui ne laisse pas de place à l'erreur en acoustique. Je ne savais pas qu'il était si bon guitariste.
8 titres au total pour près de 50 minutes de concert devant une salle pleine de fans connaissant les paroles par cœur. Le tout suivi d'une séance de dédicaces.
A voir en formation Rock, ce devrait être encore meilleur.
Le concert affiche -complet- malgré les prix prohibitifs, jusqu'à 150 Euros.
Le concert affiche -Complet- depuis longtemps.Au jour du concert (on a vérifié) il ne restait qu'une dizaine de places en Catégorie or (les plus chers). Malgré tout, le dernier tiers de la fosse est vide de sièges et au fond des tribunes il y a pas mal de sièges de vides. va comprendre.
La première partie est assurée par Brass Against, un groupe New-yorkais bien rock avec des... cuivres. C'est heavy et groovy à la fois. Belle reprise du "Kashmir" de Led Zep et du "Killing in the name" de Rage. On s'est rendu compte que l'on avait entendu parler du groupe, par la presse, lorsque la chanteuse avait uriné sur le visage d'un fan (consentant ) lors d'un concert.
Puis c'est au tour de TOOL de monter sur scène après de nombreux avertissements de ne pas prendre de photos sous peine d'exclusion. La sécurité a été renforcée et pendant la première partie cela a été un balai continuel de coup de lampes. On se serait cru au meeting politique dans le film The Wall du Floyd, ou dès que quelqu’un sortait du rang une milice armée matraquait le récalcitrant. Cela fait toujours plaisir d'assister à un concert dans ces conditions.
Dès que le groupe apparaît sur scène, on entre dans le vif du sujet: un son puissant, un superbe lightshow et de belles projections. Le son est un peu brouillon et un peu fort. Le public est à fond, dans la fosse les gens se sont levés pas dans les tribunes mais tout le monde dodeline de la tête en cadence. Le batteur est impressionnant, le chanteur a une voix qui ressort bien malgré le mur du son de guitares et de basse. On a malheureusement pas trop suivi ce que faisait le groupe ses dernières années et on découvre pour la première fois le nouvel album, ou redécouvre les vieux titres que l'on a pas écouté depuis de nombreuses années. Certains morceaux ressortent du lot mais pour le reste c'est un peu répétitif sur la longueur voire sur 2-3 morceaux rébarbatif.
Le rappel est annoncé de façon assez étonnante avec un compte à rebours ( 10 minutes) avant un solo de batterie. Pour le dernier titre le chanteur annonce que nous sommes autorisés à sortir nos portables si on veut l' immortaliser. On n' avait pas attendu son autorisation. On n'aime pas trop qu'on nous dise ce que l'on doit faire où ne pas faire. Un vraiment bon concert dans l'ensemble, sacrément puissant, malgré quelques petits cotés rébarbatifs sur la longueur.
Un merchandising aux prix prohibitifs 70 euros le poster ( magnifique cela dit), 300 € signé, 950 € signé + dessin (?!!?)