GHOST
Moins de deux ans après ses deux concerts à Bercy les
08 et
10 Septembre 2017 ( liens en bas de page) et tout juste 7 ans après leur dernier concert au Stade de France ( le
12 mai 2012 )
Metallica revient dans la capitale plus fort que jamais.
Les places se sont écoulées encore plus vite que la dernière fois et même si, pour éviter le marché noir, le promoteur a remis des places en vente encore récemment, le Stade de France est blindé.
Tous les "packages", à des prix prohibitifs ( entre 199 euros et 2199 euros ), proposés par le groupe ont eux aussi affichés complet.
Bokassa ( ce nom !) assure le chauffe plat, tout comme
Ghost dont nous avons pu voir la dernière demi-heure. Sympa mais pas de quoi casser trois pattes à un canard, surtout en plein jour. Ça occupe en attendant l'heure fatidique.
Même si
Metallica a prévu les choses en grand, tournée des Stades oblige. La scène est dépouillée à l’extrême, 5 écrans géants en fond et c'est tout. Un peu comme U2 lors de leur tournée
Joshua Tree dans le même lieu.
Les conditions sont idéales, nous avons la chance d'être dans le
Snake Pit, un petit triangle en devant de scène qui doit comporter un maximum de 300 personnes, que des fanatiques du groupe et quelques invités des médias.
Le groupe débute par un titre du nouvel album " Hardwired", le son est très loin d'être au top voir même franchement brouillon pour ce premier titre. Ça va aller en s'améliorant au fur et à mesure du show, même si on peut entendre un écho persistant sur la caisse claire et ce pendant tout le concert.
Le groupe occupe toute la scène, chaque musicien se repartissant au maximum l'espace immense.
Être dans le pit c'est comme voir le groupe en club mais dans un stade, les musiciens sont incroyablement près du public mais attention la sécurité veille, il y a des molosses tous les 4 mètres qui surveillent le bon déroulement du show.
Le concert passe a une vitesse incroyable même si quelques
intro judicieusement placées permettent aux musiciens, qui ne sont plus tout jeunes, de respirer un peu.
On ne va pas se plaindre mais dans le Pit , on perd un peu du show proprement dit en ne profitant pas complètement des projections somptueuses qui défilent sur les immenses écrans.
Les places en fosse or, nous a t-on dit, permettent de voir le groupe suffisamment près, les musiciens viennent souvent sur l'avancée en triangle, et de profiter pleinement du spectacle. On n'échangerait notre place pour rien au monde.
Pour le reste c'est un set classique forcement différent de la tournée des salles qui avait vu le groupe se produire avec une scénographie vraiment innovante avec tous ces cubes de tailles différentes qui servaient de mini écrans et qui montaient et descendaient du plafond.
Toute la presse ne fait qu'écho à la reprise bancale du titre de Johnny " Quoi ma gueule" par Rob et Kirk, comme si c'était un événement majeur alors que le groupe fait des reprises des artistes locaux à tous leurs concerts.
A la manière des Stones, le groupe est venu interpréter deux titres sur l'avancée scénique, ça fait toujours son effet de voir
Lars jouer de dos à quelques mètres de soi.
La setlist est correcte encore que... on pourrait chipoter. Le groupe terminant sur deux valeurs sûres de leur répertoire "nothing else matters" et " enter sandman".
On ne peut pas faire la fine bouche, une fois de plus METALLICA a démontré que sur scène, ils écrasent la concurrence à la manière d'un AC/DC dont un titre sert de pré-intro à la bande annonce du "Le Bon La Brute Le Truand " qui ouvre tous les concerts des Américains depuis des années.
Un excellent concert.
SETLIST:
The Ecstasy of Gold /
Hardwired Intro /Hardwired
The Memory Remains with extended outro)
Ride the Lightning
The God that Failed
The Unforgiven
Here Comes Revenge
Moth Into Flame
Sad but True
Welcome Home (Sanitarium) + Kirk & Rob's "Quoi ma gueule"
Frantic
One
Master of Puppets
For Whom the Bell Tolls
Creeping Death
Seek & Destroy
Encore:
Spit Out the Bone
Nothing Else Matters
Enter Sandman.