Lee Rocker, ancien contrebassiste des STRAY CATS, ravive la flamme du Rockabilly.

Hier soir, Lee Rocker a enflammé la scène de La Machine du Moulin Rouge, offrant une performance solide et pleine d’énergie. Bien qu’il n’ait pas beaucoup parlé, il a pris le temps de saluer le public et de remercier chaleureusement ses fans, laissant la musique occuper le devant de la scène.

La setlist témoignait d’un mélange soigneusement choisi, combinant des classiques des Stray Cats, des morceaux de ses albums solo, et quelques reprises iconiques (voir setlist plus bas)

Avec des morceaux comme “Runaway Boys” et “Stray Cat Strut”, Lee Rocker a immédiatement ramené l’énergie sauvage de l’époque des Stray Cats. Des titres plus personnels, comme “Miracle in Memphis”, ont montré une autre facette de l’artiste, tandis que des reprises comme “Honey Don’t” et “That’s All Right” rendaient un bel hommage aux racines du rock’n’roll. Sur l’un des morceaux, Lee a même troqué sa contrebasse pour une guitare, offrant un moment inédit et très apprécié.

Non seulement Lee Rocker est un excellent contrebassiste, mais il a également prouvé qu’il est un excellent chanteur. Sa voix, claire et puissante, a donné une intensité particulière aux morceaux, qu’ils soient rythmés ou plus personnels. Il était accompagné sur scène par un batteur dynamique, un pianiste énergique et un guitariste virtuose. L’ensemble du groupe a su créer une harmonie parfaite, mettant en valeur chaque morceau de la setlist.

La Machine du Moulin Rouge, avec son ambiance intimiste, s’est révélée être l’endroit idéal pour cette soirée. Une salle copieusement garnie mais dans laquelle on pouvait circuler aisément L’acoustique mettait parfaitement en valeur chaque slap (malgré quelques petits problèmes techniques sur son micro de contrebasse), chaque riff de guitare et chaque note de piano. Le public constitué pour la plupart de vieux Rockers ayant ressortis leur cuir et les belles coupes de cheveux semble avoir apprécié la prestation tout comme nous.

La soirée s’est conclue de manière triomphale avec les explosifs “Rock This Town” et “Rockabilly Boogie”, laissant le public euphorique.

Lee Rocker a prouvé qu’il pouvait se passer de ses acolytes et être capable de captiver une salle entière avec une simplicité désarmante. Entre sa voix, assez proche tout de même de celle de Brian, ses talents de multi-instrumentiste, une équipe de musiciens brillants et une setlist bien choisie; ce bon vieux chat errant a réussi son coup.

Belle soirée.