KYLE EASTWOOD revisite les musiques de film de son père Clint Eastwood en mode Jazz/ Symphonique.

Le fils rend hommage à son père en jouant les Bandes Originales de ce dernier.
Le Grand Rex est copieusement garni malgré des tarifs un peu chers. Ce n'était pas gagné d'avance, il a fallu avoir recours à quelques baisses de tarifs en dernière minute et remplir le reste avec des invitations.

Un écran en fond de scène s'allume et c'est Clint Eastwood en personne qui présente son fils.

Le concert démarre presque à l'heure mais c'était sans compter des problèmes de micro (pour le présentateur de la soirée, lui en chair et en os ) qui vont le retarder d'un bon quart d'heure. Enfin l’orchestre de la Garde Républicaine commence à jouer un titre avant que le quatuor de Kyle Eastwood ne fasse son apparition. Et là rebelote le pauvre Kyle n'arrive pas à faire fonctionner sa basse. Ce n'est pas évident de débuter un concert dans ces conditions.
Passé ce début un peu chaotique, on entre vite dans le vif du sujet. Chaque morceau tiré d'une bande Originale d'un film de Clint Eastwood est présenté par l'acteur/réalisateur et son rejeton dans une petite vidéo d'une trentaine de secondes.

Il existe deux sortes de BO: celles écrites par de grands compositeurs: tels que John Williams ("Superman", "Star Wars") pour le film "La Sanction"; Lennie Niehaus "Mémoires de nos Pères", Letters From Iwo Jima, Changeling (L’Échange), Gran Torino... ou Lalo Schifrin pour "L'inspecteur harry". Toutes sont revisitées à la mode Jazz Symphonique. Et puis il y a les BO écrites par le père et/ou le fils... le reste.
Bien que l'interprétation soit parfaite malgré quelques petits pains techniques, on ne peut pas dire que les musiques des films de Clint en tant qu'acteur ou réalisateur soient vraiment connues. C'est un bon moyen de les découvrir en Live. Celle du film "Bird" étant la plus Jazz, normal.

C'est sympa dans l’ensemble, agréable à écouter mais cela manque d'un morceau vraiment fédérateur.

Ce ne sont pas les deux dernières compositions ( du Maestro Ennio Morricone), "A fistful of Dollars" -quasiment irreconnaissable- et le thème principale du "Le bon, la brute et le truand" nettement ré-arrangée qui cloture ce concert qui vont changer la donne.
A note la présence d' Ibrahim Maalouf venu en ami sur un titre.
Une bonne soirée dans l'ensemble mais qui manquait un peu de relief.