Michael Monroe @ Maroquinerie, Paris, 29 Oct 2019
L'ancien leader-chanteur des Hanoi Rocks vient nous rendre une petite visite, on ne pouvait manquer ça, le Monsieur est assez rare par ici.
Un nouvel album"One man gang" est à promouvoir.
Chemia, un groupe Polonais de heavy-blues, ouvre le bal de fort belle manière devant un public nombreux. La maroquinerie même si elle n'affiche pas -complet- a fait le plein.
Tous les vieux de la vieille sont présents, on se compte dans le lot, chacun y allant de son petit souvenir. Pour nous cela fait un bail, la dernière fois que nous avons vu le Monsieur c'était au Borderline de Londres en 2000, si notre mémoire ne nous joue pas des tours. Bien que nous adorons Hanoi Rocks nous ne les avons jamais vu ( leur dernier concert parisien ayant eu lieu au Trabendo).
C'est donc avec une certaine impatience que nous attendons de voir Michael Monroe.
Pas le temps de dire Ouf ! C'est pied au plancher que le groupe démarre son set et ce pour les 90 minutes qui vont suivre. Take no prisoners.Du pure Rock 'n Roll joué à fond, enfin un putain de concert de Rock à Paris.
C'est là que l'on voit le fossé -le Gouffre- qui sépare un groupe comme les Libertines ( que nous avons vu à l'Olympia il y a deux jours et que tout le monde encense) avec un vrai groupe de Rock et des musiciens qui savent vraiment jouer.
On est ici deux divisions au dessus.
Un Michael Monroe en grande forme qui courre et s'agite dans tous les sens, enfin tant que la minuscule scène ne lui permette, et un groupe de Killers dont Sam Yaffa ( ex Hanoi Rocks) à la basse et Steve Conte ( ex-New York Dolls) aux guitares.
On est ici deux divisions au dessus.
Un Michael Monroe en grande forme qui courre et s'agite dans tous les sens, enfin tant que la minuscule scène ne lui permette, et un groupe de Killers dont Sam Yaffa ( ex Hanoi Rocks) à la basse et Steve Conte ( ex-New York Dolls) aux guitares.
Le public ne s'y trompe pas, la fosse est en ébullition et chacun reprend à gorge déployée tous les refrains en chœur.
Un pure moment de Rock'n Roll.
Un pure moment de Rock'n Roll.
Un concert qui s’achève sur une version dantesque du "Feel alright" des Stooges, la fosse se transformant en pogo géant.
Excellent de bout en bout.
Un public qui ressort épuisé mais avec la banane tout comme les musiciens qui ne s'attendaient pas à un accueil aussi chaleureux.
Un public qui ressort épuisé mais avec la banane tout comme les musiciens qui ne s'attendaient pas à un accueil aussi chaleureux.