Du début des années 1960 à la fin des années 1980, de multiples courants
musicaux liés aux flux migratoires ont transformé Paris et Londres en
capitales multiculturelles. Paris-Londres. Music Migrations propose
un parcours immersif et chronologique pour traverser ces trois
décennies décisives de l’histoire musicale de Paris et de Londres.
La robe de Sylvie Vartan portée lors de la première des Beatles à l'Olympia
Les années 60 et le Golf Drouot ( collection Jean-Louis Rancurel)
Belle exposition, bien Rock dans ce Musée de l'Immigration ( Porte Dorée) face au Bois de Vincennes.
Belle scénographie et de beaux documents prêtés par des collectionneurs avertis ( Jean-Louis Rancurel et Marc Zermati)
Une belle salle réservée à des artistes dont la centaine de mini-reproductions de batteries emblématiques du rock entre les années 60 et 90 par Rose Eken.
Reproduction miniature de batteries
Punk à Londres / Punk en France ( collection Zermati )
La robe de Catherine Ringer dans le clip "Marcia Baïla" ( droite)
Maquette et dessin du défilé du bi-centenaire et photos de Pierre Terrasson des CLASH à Paris
Lenny Kravitz fait toujours recette en France, la salle est plus que copieusement garnie.
En première partie nous avons droit à Annahstasia Enuke qui va jouer dans une relative indifférence, musicalement cela peut se rapprocher de Sade en plus Funk/Rock. La belle n'est pas aidée par un light-show réduit au minimum.
Aux alentours de 21h, c'est La Star que tout le monde attend: Lenny Kravitz.
Les décors sont réduits au minimum et il n'y a aucun écran, les pauvres
qui sont au fond de la salle ne doivent pas voir grand chose.
Les deux premiers titres sont joués sur une plateforme derrière la batterie puis Monsieur redescend sur terre parmi les mortels pour la suite du concert. Un début de set bien Rock et entraînant puis comme pour tous ses concerts depuis de nombreuses années, cela va se gâter un peu avec des titres un peu plus lents, moins percutants (et plus récents) même s'il joue un peu moins à la Rock star qu'avant entre les morceaux.
Quelques cuivres viennent grossir le son de temps en temps, il semble qu'il y a des parties pré-enregistrées notamment les chœurs et je me pose aussi des questions sur certaines parties vocales du Maître qui semblent trop parfaites pour être vraies.
La tension remonte pour le dernier tiers , à partir de "Mr cab driver" jouée en version épurée.
"Are you ganna go my way" fait toujours son effet en live, certainement son meilleur titre et le plus puissant de son répertoire.
Pendant le rappel, Lenny profite des deux-trois minutes de repos pour aller saluer ses amis qui assistent au concert sur le coté gauche de la scène, dont le groupe de première partie qui semble bien s'éclater.
"Let love rule" en version ultra rallongée, Monsieur fait tout le tour de Bercy dans le public, conclue de belle manière un concert de près de 2h30, devant un public très réceptif, tout le monde chante, danse y compris dans les derniers rangs des tribunes.
Un bon concert malgré un "ventre mou" un peu trop longuet au milieu.
Sympathique dans l'ensemble.
Les backstage ont du afficher -complet- J'ai rarement vu autant de personnes avec des "pass", toutes les personnes dans ma tribune en avaient.
SETLIST:
We Can Get It All Together
Fly Away
Dig In
Bring It On
American Woman
Fields of Joy
Freedom Train
Who Really Are the Monsters?
Stillness of Heart
It Ain't Over 'Til It's Over
Can't Get You Off My Mind
Low
I Belong to You
5 More Days 'Til Summer
Mr. Cab Driver
Bank Robber Man
Where Are We Runnin'?
Are You Gonna Go My Way
Love Revolution Encore:
Here to Love
Let Love Rule