John Petrucci, G3 @ La Seine Musicale, 16 Avril 2018
Après un entracte d'une vingtaine de minutes c'est au tour du guitariste de Dream Theater de nous montrer sa dextérité sur un manche. John Petrucci n'est pas un manchot, c'est certain mais on n'est pas trop fan de ses compositions.
Le groupe bien qu'en trio fait autant de bruit qu' Uli Jon Roth et ses 5 musiciens.
Uli Jon Roth, Joe Petrucci, Joe Satriani, G3 @ La Seine Musicale, Paris, 16 Avril 2018
Uli Jon Roth
Le G3 est à Paris ( enfin à Boulogne-Billancourt pour être exacte) cette année, ce sont Uli Jon Roth et John Petrucci qui s'y collent avec toujours l'irremplaçable Joe Satriani, instigateur de la formule et tête d'affiche.
La dernière fois que nous avions assisté au G3 c'était au Zénith de Paris avec Patrick Rondat et Michael Schenker en Mai 1998, 20 ans déjà.
Il fallait arriver à l'heure ce soir pour ne pas manquer le début des festivités, il est tout juste 20 heures lorsque les premières notes du set d'Uli Jon Roth se font entendre alors que nous sommes toujours dans les coursives à regarder le stand du merchandising. Ça bouchonne un peu à l'entrée et les hôtesses font leur possible pour conduire les aficionados de la guitare vers leur siège le plus rapidement possible. La salle est copieusement garnie seuls les 'carrés' les moins bien placés (en haut sur les cotés) sont vides.
La scène est grande et bien éclairée, l'écran géant diffuse des projections animées ou le logo du groupe.
Uli Jon Roth se démène comme un beau diable entouré de ses 5 musiciens pour un set composé pour moitié de ses titres en solo et bien sûr du Scorpions période "Tokyo Tapes". ( Uli était venu au Petit Bain pour un concert centré autour du double album Live des teutons l'année dernière)
Le son est fort et un peu brouillon sans gâcher l’interprétation et les soli de guitare de l'allemand, qui fait preuve d'une belle dextérité.
Malgré un bon set, Uli est accueilli plus que timidement par le public. Ce sera d'ailleurs une constante pour cette soirée: un public complètement amorphe. Dommage.
The Sheepdogs + Dirt Sixteen Machine @ Espace B, Paris, April 13 2018
Dirt Sixteen Machine
Quelques copains m'avaient prévenu, The Sheepdogs c'est le groupe qu'il faut absolument voir sur scène. Ils viennent de sortir un nouvel album, leur sixième. Ce n'est pas la première fois qu'il jouent par ici, ils ont déjà donné des concerts au Batofar, à la Flèche d'Or et au Point Ephémère.
Vu le monde qu'il y a ce soir on se demande si cela vaut la peine de persévérer à Paris, ce n'est pas la foule des grands soirs. Le groupe est en tournée promo et ne donne que quelques concerts en Europe avant de revenir dans quelques mois pour une véritable tournée.
En première partie le duo Français Dirt Sixteen Machine, groupe proche du Floyd en version un peu plus Blues-rock. Très bon set.
Vers 22h, c'est au tour des Sheepdogs d'investir la minuscule scène de l'Espace B, le chanteur /guitariste ( au look de Jim Morrison version Parisienne, les kilos en moins) touche presque le plafond avec sa tête, quand à nous on est tellement proche du clavier qu'on pourrait jouer à sa place.
Malgré des conditions pas évidentes et un éclairage déficient, les Canadiens assurent...et mettent le feu dans la salle, devant un public, certes peu nombreux mais de passionnés connaissant tous les titres. Mais que viennent-ils faire par ici alors qu'ils se produisent et remplissent sans problème des salles de 2000 places chez eux ?
Les mecs ont vraiment la foi, ça se ressent dans leur musique, du Allman Bros pur jus, sur certains titres s'en est même troublant. Les titres, tous plus excellents les uns que les autres, s'enchainent dans une chaleur étouffante, ce qui n'a pas l'air de trop déranger les musiciens dans leurs costumes joliment décorés.
Un concert excellent en tout point et un groupe à découvrir d'urgence.
Rencontre / Dédicace avec tous les musiciens de TRUST pour la sortie de leur nouvel album.
Quelques infos sur le nouvel album: enregistré dans une salle dans un petit bled et non en studio, quelques mots sur la tournée passée et future ainsi que sur l'ingénieur du son Mike Fraser et de la politique...
Puis séance de dédicace le tout dans une ambiance sympathique. A noter: Bernie a été adorable.
