Ennio Morricone @ Paris Bercy, 23 Novembre 2018
Comme beaucoup de musiciens de groupes Rock ces dernières années ( Scorpions Judas, Ozzy, Black Sabbath, Kiss, Elton John, Paul Simon...) Ennio Morricone nous annonce sa dernière tournée et donc son dernier concert à Paris. Certains son revenus sur leur décision devant le succès rencontré.
Pour Maestro Morricone ( il faut dire Maestro) les choses sont différentes, le Monsieur vient tout juste de fêter ses 90 ans.
Paris Bercy n'affiche pas complet mais est copieusement garni. Lorsque la sonnerie retenti dans le grand hall et les couloirs de Bercy aux alentours de 20h, de nombreuses personnes sont encore bloquées dehors et mettront plus d'une demi-heure à rejoindre leur place manquant pour certaines 20 min du concert. Sympa, surtout lorsque les places en carré or sont à près de 200 euros.
Cette fois-ci, pas de film d'introduction, les musiciens et choristes prennent place et attendent que le maître fasse son apparition, sous les applaudissements et c'est parti pour près de 90 min de concert reparties sur deux sets.
Pas de grands changements par rapport aux concerts des années précédentes, difficile avec près de 200 personnes sur scène, et l’appréciation du concert dépend fortement de la liste des titres proposées.
La première partie est divisée en trois mouvements ( voir setlist plus bas ) dont nous retiendrons particulièrement la fin avec la musique des westerns de Sergio Leone dont nous sommes grands fans.
Un entracte est bienvenu, pour se remettre de ses émotions, Pierre Richard assis à l'orchestre semble avoir apprécié.
La seconde partie du concert débute avec la musique du film de Quantin Tarantino: Les Huits salopards. Ennio a tenu a rappeler, la veille lors de sa Master-Class à la Cinémathèque, qu'il avait apprécié travailler avec le réalisateur Américain contrairement à ce qui avait été écrit dans un magazine Allemand.
Puis c'est au Tour du "Cinéma Social" ( c'est d'actualité en plein mouvement des Gilets Jaunes ) d'être mis en lumière par le Maestro ( "Sacco & vanzetti", "La bataille d' Alger", "Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon" entre autres...) avant d'entamer la dernière partie avec "Mission".
Pour le rappel, l'orchestre nous refait deux-trois titres, l'occasion de rappeler la soprano Susanna Rigacci ( l' "Extase de l'or") et la chanteuse Portugaise Dulce Pontes.
Un grand moment en compagnie d'une légende de la musique
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