The Libertines @ Rock en Seine, St Cloud, 29 Aout 2015
On attendait avec une certaine impatience le retour des Libertines, nous étions absent au Zénith, pour leur concert il y a quelques mois. La seule fois ou nous avons assisté à un de leur gig c'était dans un club du nord de Paris ( au studio 287 le 17 Déc 2004), en ouverture de PJ Harvey, leur tout dernier concert, organisé par la RATP - ça ne s'invente pas- avant le split, Pete avait déjà quitté le navire et seul Carl était aux commandes.
Ce soir les deux acolytes sont réunis et l'ambiance semble être bonne, ça démarre tout doucement et le groupe n'est pas vraiment en place, Carl maitrise les premiers morceaux avant que Pete ne rentre dans ce concert petit à petit et prenne le micro à son tour. Il n’empêche ça part dans tous les sens mais peut-on s'attendre à autre chose avec les Libertines ?
Les morceaux s'enchainent difficilement, les musiciens se consultant souvent entre les titres, mais ça fait partie du charme du groupe.
On ne peut s’empêcher de penser qu’avec un peu plus de répets et de sérieux, ça tournerait beaucoup mieux et on est un peu déçu de voir que Pete a sabordé les Babyshambles, ( un groupe qui sortait de très bons disques et donnait -dans la plupart des cas- de très bons concerts) pour les Libertines, qui malgré son aura dans la presse et auprès de son jeune public - certainement très exagérée- n'est qu'un groupe de Rock assez moyen.
Stereophonics, Etienne Daho, Interpol @ Rock en Seine, St Cloud, 29 Aout 2015
Une affiche toujours aussi exaspérante pour cette deuxième journée au rock en seine avec pas moins de 22 groupes aujourd'hui et franchement rien d' extraordinaire. on a loupé Balthazar et Ben Howard, dont tout le monde parle, c'est dommage ils jouaient un peu tôt. On a évité certains groupes déja vu: Marina & The Diamonds (ridicule et surfait) ainsi que Mini Mansions ( assez moyen) et avons choisi les Stereophonics pour débuter en douceur cette journée.
Les gallois commencent fort avec des titres assez puissants, très -classic rock voire même heavy- malheureusement le groupe retombe assez vite dans ses travers avec des titres mid-tempo gentillets -la guitare acoustique est de sortie- , cependant pas dénués de qualité. On peut ne pas aimer les Stereophonics mais on peut leur reconnaitre un certain talent pour nous produire de bonnes compos.
un set dans l'ensemble très agréable qui mériterait d'être musclé surtout en festival.
On enchaine sur Etienne Daho qui est déjà sur scène avec un groupe bien rock, la moyenne d'âge du festival en prend un coup, tous les quadra et quinqua se sont donné rendez vous devant la scène de la cascade. On s'attendait à de la petite variet' française et on a eu droit à un véritable concert rock et des versions sur-vitaminées de ses tubes. Belle prestation devant un public conquis. Faudrait juste que son chorégraphe lui apprenne un ou deux pas de danse supplémentaires, on a eu droit au même pendant tout le concert.
Grosse machine avec Interpol pour une musique martiale et assez froide mais prenante.
